Tokyo a bien changé, c’est le constat de Jake Adelstein, l’un des meilleurs spécialistes non japonais du pays. Après avoir été menacé par les yakusas à cause de son livre « Tokyo Vice », le journaliste d’investigation a décidé de faire profil bas. Il a passé un diplôme de détective privée et recherche désormais des personnes disparues. Cette fois, il est sur deux affaires, celle d’une jeune fille de 19 ans, Shimizu, et celle d’un ancien camarade d’université qui a frayé avec les yakuzas. Son enquête va le mener dans le Tokyo qu’il fréquentait lorsqu’il est arrivé au Japon et dont il s’était promis de rester éloigné.
Qui s’en souvient aujourd’hui ? Les Nations Unies avaient décidé de faire 1975 « l’Année internationale des femmes ». Le documentaire revient sur la mise en musique laborieuse de cette initiative onusienne par le gouvernement français d’alors et orchestrée par Françoise Giroud à la tête du premier secrétariat d’Etat chargé de la Condition féminine.
Accueil glacial des premières féministes, déchaînement de misogynie jusque dans les médias traditionnels, cette « Année internationale de la femme » aux multiples rebondissements en France fut le théâtre d’incroyables excès. Telle une chronique rocambolesque qui résonne et étonne en ces années post-MeToo.
Les «Blancs-Matignon» sont les descendants de ces colons arrivés en Guadeloupe à la fin du XVIIe siècle, dans le sillage de Léonard Matignon, dit « la Creuse », qui ensuite fuirent au nord-est de l’île de Grande-Terre, après la première abolition de l’esclavage, en 1794. Les Derniers “Blancs-Matignon” de la Guadeloupe retrace leur quête pour retrouver la trace de leurs ancêtres et, en même temps, leur identité. « La caractéristique de l’appellation “Blanc Matignon”, c’est qu’à une certaine époque tous sont restés et se sont reproduits entre eux avant de se mélanger », constatent deux de leurs descendants, Estelle et David. Issus du métissage, ils se rendent compte, au fil de leurs rencontres avec leurs cousins ou aïeux plus ou moins éloignés, de la difficulté à s’extraire de cette étiquette.
On avait d’abord cru à une affaire qui ne nous concernait pas, plutôt l’apanage d’Hollywood et des stars de cinéma. On s’était trompés. Dans les secousses de l’affaire Weinstein, un seul hashtag, 2 mots – MeToo – avaient suffi à déclencher un cri de ralliement mondial : partout sur la planète, des femmes se disaient victimes de remarques sexistes, de harcèlement ou d’agressions sexuelles. On avait alors cru que notre peuple de Français, défendant la liberté d’importuner, avait résisté à l’onde de choc historique. On s’était encore trompés. Chez nous aussi, des femmes et des hommes avaient mené la révolution Metoo, du silence de l’anonymat jusqu’au grand bruit médiatique. Cinéma, littérature, politique, sport : depuis l’affaire Adèle Haenel, la libération de la parole n’en finit plus de secouer partout où elle passe.
En 1943, avant un “exode biblique” à travers les Alpes, de nombreux Juifs venus de toute l’Europe ont trouvé refuge à Saint Martin Vésubie petit village alpin faisant partie d’une zone d’occupation italienne. C’est ce constat insolite – une armée d’occupation qui protège une population occupée – qui a donné envie à André Waksman d’interroger témoins et historiens sur les raisons de gestes individuels et collectifs qui, à titre personnel, lui ont sauvé la vie.
Karachi, la capitale économique du Pakistan, est devenue la plaque tournante de l’héroïne en provenance d’Afghanistan, le premier producteur mondial. Chaque année, 40 % de cette drogue, soit près de 300 tonnes, transiterait clandestinement par son complexe portuaire pour être exporté en Europe, en Asie et aux États-Unis. Mais l’héroïne inonde aussi la mégapole de 20 millions d’habitants. Abondante et moins chère qu’un morceau de pain, elle constitue un véritable fléau qui n’épargne personne. À Karachi, on se pique au grand jour. Comme Moeen, 16 ans, ou Roxana, 13 ans, un enfant sur quatre serait concerné par la drogue. Toxicomanie, mais aussi prostitution…
Ils vivent au cœur de la forêt amazonienne, les joueurs du club Gviaoes Kyikatêjê « Les aigles de la forêt » Football Club, est le premier club de Football professionnel indigène existant dans le monde. Légalement enregistrée en Août 2011 par la Confédération brésilienne de football, ils ont réussi à se hisser en 1ère division de l’État du Pará, en Amazonie. A la veille de la Coupe du Monde, leur rêve est de se qualifier pour participer à la légendaire « Copa do Brazil ». Jour après jour, nous suivons l’histoire étonnante de cette équipe. Ils connaissent les plantes et les secrets de la forêt, mais aujourd’hui, ils veulent devenir champion au pays du football. Au delà du sport, c’est une conquête pour les indiens du Brésil.
Un médecin, un avocat, un député. A eux trois, ils vont faire éclater le scandale du médiator qui aurait tué entre 500 et 2000 personnes, provoquer le tsunami du système du médicament et faire vaciller un géant de l’industrie pharmaceutique. Le film commence à l’été 2010, alors qu’ils sont encore seuls dans la bataille.